Tu sais ce qu’il faut faire pour vivre au milieu des sirènes ? […] Tu descends au fond de la mer très loin Si loin que le bleu n’existe plus Là où le ciel n’est plus qu’un souvenir Une fois que tu es là, dans le silence, tu y restes Et si tu décides que tu veux mourir pour elles Rester avec elles pour l’eternité Alors elles viennent vers toi et jugent l’amour que tu leur porte S’il est sincère S’il est pur Et si tu leur plaît Alors elles t’emmèneront pour toujours. Le grand bleu
J’te laisse m’emprunter un baiser si tu m’laisses empreinter le tien… Je l’imprimerais dans ma tête par cœur. J’aurais donc l’impression de ton baiser. L’impression de l’avoir juste sous mon nez. Et on sera impressionné par ce qu’un emprunt peut donner.
» Quel est ce quelque chose d’exceptionnel ? L’exceptionnel ? C’est l’ordinaire. C’est un visage. C’est une marguerite dans un pré. C’est une parole inouïe entendue quelque part. » Christian Bobin
» Nous avons beau vieillir, dans notre for intérieur, nous nous sentons toujours le même que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance même. Cet élément immuable, qui demeure toujours identique à soi sans jamais vieillir, c’est précisément le noyau de notre être qui n’est pas dans le temps ». Arthur Schopenhauer
» Quand je vis, la vie me manque. Je la vois passer à ma fenêtre, elle tourne sa tête vers moi mais je n’entends pas ce qu’elle dit, elle passe trop vite. J’écris pour l’entendre . » Christian Bobin